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Ton ventre haletant, tes doigts crispés au sol...
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Si vous me permettez, et si divinement,
De goûter avec vous cette aube de printemps
Je chanterai d'abord vote seule présence.
C'est un jardin secret et tranquille où s'amassent
Les iris blancs et les hautes touffes d'asters
Et les tapis serrés des campanules basses.
Rappelle-toi ce vent de nuit qui faisait rage,
Ton ventre haletant, tes doigts crispés au sol
Quand je te possédais jusqu'à ton coeur sauvage
Apre, comme celui des oiseaux de haut vol.
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- Patrice de la tour du pin -
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